Cadre
stratégique (booklet)
L'Union Africaine (UA) s'est embarquée dans une nouvelle étape pour faire avancer l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique, suivant l'engagement pris par les Chefs d'États et de Gouvernements sur la parité entre les hommes et les femmes.
Sous l’égide de Son Excellence, Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l'Union africaine, l’organisation a adopté la Déclaration solennelle sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique lors du Sommet des Chefs d’Etats réunis à Addis-Abeba en juillet 2004.
Pour la première fois dans son histoire, l’Union Africaine a abordé avec fermeté le problème de l’intégration des femmes au plus haut niveau, rendant ainsi prioritaires des questions telles que le VIH/SIDA, le recrutement des enfants soldats et la mise en application des mesures économiques, sociales et légales spécifiques aux femmes.
La Déclaration exige l’application sans faute de la parité entre les hommes et les femmes dans les organes de décision de l'UA et la ratification au niveau national du Protocole de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique, ainsi que la protection de femmes contre la violence et la discrimination.
En outre, des Chefs d'Etats africains ont consacré une grande partie du Sommet au débat sur l'égalité entre les hommes et les femmes en Afrique, et ont incorporé le Comité des femmes africaines de la paix et du développement (le Comité) dans les mécanismes de l’UA.
Un autre événement marquant la participation effective des femmes a été le lancement de la campagne sur le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, de la paix et de la sécurité tel qu’inscrit dans la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU.
La question de l’intégration des femmes dans les organes de décisionnels de l’UA a fait l’objet d’un long processus. Pendant plusieurs années, Femmes Africa Solidarité, en collaboration avec le Comité, a œuvré pour mettre à l'ordre du jour la question de l’égalité entre hommes et femmes, plus particulièrement lorsque l'Organisation de unité africaine (OUA) a été transformée en Union Africaine (UA).
Le processus a été initié à Lomé (Togo) en juillet 2000, puis s’est poursuivi à Syrte et Tripoli (Libye) en mars 2001 et enfin à Lusaka (Zambie) en juillet 2001. Dans ces pays, les membres de FAS et du Comité ont établi un ordre du jour pour promouvoir l'intégration des femmes au niveau des organes de prises de décisions de l’UA.
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